Le recteur Olivier Dugrip a développé les enjeux de la transformation de la carte des formations auprès des acteurs économiques et éducatifs des départements de l’Ain, de la Loire et du Rhône. Il a également rappelé la volonté du président de la région d’engager une importante transformation de cette carte avec deux axes fondamentaux :

• transformer les lycées professionnels pour renforcer les compétences et assurer leur réussite et l’insertion professionnelle des jeunes.
• renforcer les connaissances fondamentales et permettre un parcours spécifique en fonction des compétences propres. En classe de terminale, les élèves peuvent choisir de s’insérer à la fin de l’année avec une période de stage plus importante, ou bien de s’orienter vers une poursuite d’étude avec un module de préparation prévu à cet effet.

Cette nouvelle carte de formation doit également répondre aux besoins du plan France 2030 :

• réindustrialiser notre pays
• relocaliser les entreprises françaises
• accompagner la révolution industrielle dans le domaine de la décarbonation et des différentes transitions

La transformation de la carte des formations s’intègre logiquement dans la région académique Auvergne-Rhône-Alpes, qui porte trois grands projets industriels :

• construction d’un EPR à la centrale du Bugey
• développement du secteur des microprocesseurs, avec plusieurs milliers d'emplois à la clé
• exploitation de mines de lithium dans le département de l’Allier

À l’horizon 2030, c’est 25 % de la carte des formations qui doit être transformée pour répondre à ces nouveaux enjeux (6 % par an). À la clé pour les jeunes de la région : une offre de formation en adéquation avec les besoins des entreprises pour faciliter l’accès à l’emploi et anticiper les changements économiques à l’échelle nationale et mondiale.