La semaine européenne du développement durable

« une expérience unique…c’est plus qu’une COP c’était un message d’union entre nous… » « J’y ai rencontré des personnes inspirantes… Un moment fort et inoubliable » diront les deux élus au CAVL présent lors de la COP.

La Semaine européenne du développement durable (SEDD) met en lumière une initiative captivante : une simulation de la COP Climat, orchestrée par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse (MENJ), avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD). Cet événement rassemble 80 lycéens, éco-délégués et délégués au conseil académique de la vie lycéenne, venus de toute la France et même de pays comme le Sénégal, la Côte-d'Ivoire, la Tunisie, l'Égypte, le Liban et Madagascar.

Une simulation de COP pour penser le climat

Cette simulation offre aux élèves une occasion unique de partager leurs expériences et de débattre des enjeux climatiques. Avec l'appui d’experts de l’Office for Climate Education (OCE) et d’autres institutions, les participants s’immergent dans un monde complexe mais essentiel : celui des négociations internationales sur le climat. À l'aide d'un kit pédagogique conçu par l’AFD et l’OCE, ils apprennent à naviguer dans cet univers, en explorant les impacts de l’activité humaine sur la planète et les différents accords internationaux.

Deux jours d'échanges inspirants

Au cours de cet événement, les élèves se sont retrouvés pour deux jours d'échanges dynamiques. Lors de la première journée, ils ont eu l’opportunité de dialoguer avec des négociateurs expérimentés des COP climatiques, qui ont partagé leurs conseils sur l’art de la négociation. Le soir, à l’auberge de jeunesse, les jeunes ont pris leurs rôles très au sérieux, représentant divers pays comme le Congo, le Vanuatu, les États-Unis, la Chine et bien d'autres, ainsi que des acteurs de la société civile.

Prenons Cassandre, du lycée professionnel de la Cité scolaire Albert Thomas, et Mathis, du lycée Saint Exupéry. Ensemble avec des élèves d’un lycée français de Côte d'Ivoire, ils ont défendu la cause du Congo, appelant à un soutien massif pour leur développement face à des défis climatiques comme la sécheresse.

Action au musée de la Marine

La deuxième journée s’est tenue au musée de la Marine à Paris, où la simulation a pris une tournure encore plus sérieuse. Après que l'éducation nationale et l’AFD ont signé une convention, chaque délégation a exprimé ses priorités dans la lutte contre le changement climatique. Les participants se sont ensuite divisés en groupes pour discuter de l’atténuation des effets du changement climatique ou de l’adaptation à ceux-ci, cherchant à établir des alliances en vue d'aboutir à des accords.

Les délégations ont fait preuve d’un engagement impressionnant. Comme l’a souligné un membre d’une délégation : « Selon le dernier rapport du GIEC, 2024 pourrait marquer le début d’une nouvelle ère, avec un réchauffement climatique alarmant. Les nations seront-elles prêtes à mettre l’intérêt collectif en avant ? » La représentante de la Chine a également rappelé l’importance de soutenir les pays en développement dans leurs efforts de financement.

Un avenir en ligne de mire

Le texte final signé par les jeunes témoigne de leur sérieux et de leur détermination. Espérons que lors de la prochaine COP pour le climat qui se tiendra à Bakou (Azerbaïdjan) du 11 au 22 novembre prochain, les décisions des pays refléteront cet engagement. Les jeunes montrent qu'ils sont prêts à prendre la parole et à défendre notre planète. C'est à nous de les écouter !

Mise à jour : octobre 2024